02/04/2025

Arrachage d'Ail triquètre dans les dunes de Pen Had

Chantier citoyen d'arrachage d'Ail triquètre
Arrachage d'Ail triquètre dans les dunes de Pen Had
Arrachage d'Ail triquètre dans les dunes de Pen Had

Jeudi 27 mars, le service Espaces naturels de la communauté de communes Presqu’île de Crozon- Aulne maritime a proposé aux habitants de les informer au sujet des plantes invasives puis de participer à un chantier pratique d’arrachage d’Ail triquètre. 

Deux objectifs, issus des plans d’actions de Natura 2000 et de la Réserve naturelle de la presqu’île de Crozon, étaient visés cet après-midi-là.  

Le premier était de former les habitants à connaître et reconnaître certaines plantes invasives afin de permettre de réguler leurs populations. C’est ainsi qu’une présentation en plein air a été faite par Ségolène Guéguen, chargée de mission Natura 2000, et Sophie Coat, Conservatrice de la Réserve naturelle.

Après une introduction générale, des fiches présentant les principales espèces (Herbe de la pampa, Renouée du Japon, Griffes de sorcières etc) ont été détaillées.

En sensibilisant les habitants à la reconnaissance des espèces exotiques envahissantes, l'objectif vise à limiter leur dissémination dans le milieu naturel. 

Le deuxième objectif visait à contenir l’Ail triquètre présent sur une partie des dunes de Pen Had.

Il n’est pas possible de s’en débarrasser partout mais sur agir les dunes est prioritaire pour éviter que l’Ail ne s’étende sur ce milieu naturel fragile. 

Les 12 participants ont donc joué de la fourche bèche et fouillé le sable pour en retirer les bulbes d’Ail qui seront ensuite détruits. 80 kg ont de plantes ont été arrachés, bulbe compris ! Un gros travail qu’il faudra poursuivre pour tenter de supprimer cette station de plante invasive.

L’après-midi fut instructive et productive. Après le chantier un goûter offert par la communauté de communes a permis de poursuivre les échanges sur le sujet des plantes invasives. 

L’objectif n’est pas d’éradiquer ces plantes car c’est impossible mais plutôt de les contrôler sur les milieux fragiles abritant une flore rare.