En février dernier, des travaux ont été réalisés sur la pointe de Pen-Hir
Ces installations de clôtures « monofil» ont pour objectif de canaliser la fréquentation du site en délimitant plus clairement les cheminements. Le principe est de permettre aux visiteurs de mieux lire le tracé du sentier côtier officiel et d'éviter ainsi la multiplication et l'élargissement des chemins. En effet le piétinement contribue fortement à la destruction de la végétation et il est utile de limiter l'impact des marcheurs sur ce site emblématique très visité.
Cette action de protection de la pointe de Pen-Hir est portée par la commune de Camaret-sur-Mer et la Communauté de communes Presqu’île de Crozon-Aulne maritime.
Les travaux sont réalisés dans la cadre d’un contrat Natura 2000 pour un coût total de 26 650 € et sont donc financés à 80 % par l’Etat et l’Europe et à 20% par la commune de Camaret.
Sur le terrain, c’est l’entreprise Jo Simon qui était chargée de poser les poteaux et les fils sur une longueur d’environ 4 km. Des tapis de coco ont également été installés afin de faciliter la reprise de la végétation sur les zones les plus abîmées.
La commune de Camaret et la chargée de mission Natura 2000 de la communauté de Communes, espèrent ainsi que certaines zones abîmées puissent retrouver leur végétation d'origine. Dès que les secteurs sont protégés, la bruyère, les ajoncs, la fétuque et les arméries les recolonisent petit à petit.
Les monofils ne sont pas là pour interdire le passage (leur hauteur est de 40 cm environ) mais pour indiquer aux visiteurs où il faut marcher. Si tout le monde joue le jeu, la pointe de Pen -Hir n'en sera que plus belle dans les années à venir.
